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Des affrontements opposaient jeudi soir des Palestiniens aux forces de sécurité israéliennes à Jérusalem-Est annexé et en Cisjordanie occupée, selon la police israélienne et des correspondants de l'AFP. Dix manifestants ont été arrêtés aux abords de la vieille ville de Jérusalem où des renforts policiers ont été massivement mobilisés pour la Nuit du destin (Laïlat al-Qadr), une des dates importantes du ramadan.
"Plusieurs dizaines de manifestants arabes ont jeté des pierres et des pétards sur les forces de l'ordre, blessant 2 policiers, et 20 suspects ont été arrêtés", a indiqué à l'AFP Louba Samri, porte-parole de la police. Des dizaines de milliers de fidèles palestiniens sont attendus dans la nuit de jeudi à vendredi sur l'esplanade des Mosquées, dans la vieille ville, pour la nuit de "Laïlat al-Qadr" qui célèbre la transmission du Coran au prophète Mahomet.
Des milliers de policiers ont été déployés à Jérusalem-Est, le secteur à majorité palestinienne de la ville sainte, pour maintenir la sécurité de crainte de troubles dus à la situation à Gaza. La police a indiqué dans l'après-midi que compte tenu de la situation l'accès à l'esplanade des Mosquées ne serait autorisé qu'aux hommes âgés de plus de 50 ans et aux femmes pour le dernier vendredi du ramadan.
Un Palestinien tué
Des soldats israéliens ont tué un Palestinien par balle jeudi soir dans de violents affrontements entre manifestants et militaires en Cisjordanie, au nord de Jérusalem. Selon des responsables des services de sécurité et médicaux palestiniens, la victime est un homme de 25 ans, du nom de Mohammed Al-Aaraj, qui se trouvait parmi au moins 10 000 manifestants que des heurts violents ont opposés aux militaires et gardes-frontières israéliens à Qalandia, entre Jérusalem et Ramallah.
Au moins vingt personnes ont en outre été blessées, dont plusieurs par des tirs à balles réelles, ont ajouté les mêmes sources. "Il y a des milliers de manifestants" a indiqué une porte-parole de l'armée israélienne à l'AFP. "Ils font rouler des pneus en feu et jettent des cocktails Molotov et des pétards sur les soldats et les gardes-frontières", a-t-elle ajouté. "Les soldats répliquent par des moyens antiémeute", a-t-elle précisé, utilisant un terme qui recouvre normalement les armes comme les balles en caoutchouc et le gaz lacrymogène. Elle n'a pu ni confirmer ni démentir le recours à des balles réelles.
Par ailleurs, 150 manifestants se sont rassemblés, encadrés par un "très important dispositif policier" à Jaffa, près de Tel-Aviv, pour protester contre l'offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.
On ne redessine pas les cartes sur la base de récits bibliques de plus 5000 ans que seul une poignée d'hommes et de femmes croient sinon ça serait le chaos sur terre comme ça l'est depuis 1948 dans cette région.
Pourquoi ne dit-on pas la Palestine ? C'est officiellement le nom de cet état, mais que ce soit à la télé ou dans les journaux, on dirait que les médias ont peur de dire "un gros mot" en prononçant ou en écrivant Palestine. Ont-ils reçu des "instructions" en ce sens ?
Sur certaine chaîne de TV, quand on voit la carte où se passe cette tuerie, on voit bien Israél, mais même l'indication Cis Jordanie n'apparaît pas...
Quant aux palestiniens, il est à craindre eux aussi qu'ils réagissent au massacre de la Bande de Gaza : c'est leur famille qu'on assassine !
Il est grand temps de trouver un accord valable !
Ou annexé en partie plus récemment par Israël... ? Quand l'on sait que la mosquée Al Aqsa est construite sur les fondations d'un temple hébreux, certain on peut être des droit d'antériorité... Dans l'échelle des âges, d'ailleurs le temps calendaire précise cette antériorité, hébreux 5775 ans, chrétiens 2013 ans, musulman 1435 ans...