TECHNOLOGIESUne application pour nourrir le monde en redistribuant la nourriture en excès

Une application pour nourrir le monde en redistribuant la nourriture en excès

TECHNOLOGIESSa plateforme a déjà permis de nourrir plus de 600.000 personnes dans la baie de San Francisco...
Une application permet de redistribuer la nourriture en surplus
Une application permet de redistribuer la nourriture en surplus - LG
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une startup californienne, Feeding Forward, ambitionne de mettre fin au gaspillage de nourriture grâce à une application qui connecte les entreprises ayant des surplus avec des organisations caritatives.

« Nous voulons devenir le Uber de la récupération de nourriture », a expliqué sa patronne-fondatrice, Komal Ahmad, pour convaincre le jury d’un concours de projets organisé cette semaine à San Francisco par les investisseurs français de 33entrepreneurs.

Comme Uber, devenue l’une des startups les plus chères du monde grâce à une application permettant de réserver une voiture avec chauffeur sur son smartphone au lieu de héler un taxi, Feeding Forward combine une plateforme mobile et en ligne avec un réseau de chauffeurs.

Surplus

Les entreprises ayant de la nourriture en surplus, comme un restaurant ou après une conférence, utilisent la plateforme pour commander un véhicule, qui vient récupérer les aliments et les livre directement à une banque alimentaire ou un centre de sans-abris.

Komal Ahmad, qui a créé l’entreprise à Berkeley près de San Francisco, fait valoir qu’un Américain sur six ne mange pas à sa faim, alors que 40 % de la nourriture produite aux Etats-Unis est jetée.

Elle affirme que sa plateforme a déjà permis de nourrir plus de 600.000 personnes dans la baie de San Francisco.

Prochaine étape, l'Europe

Feeding Forward n’est pour l’instant active que dans cette région, mais elle a des ambitions beaucoup plus larges.

« L’Europe est le prochain continent logique où nous allons aller » parce qu’il y a aussi beaucoup de gaspillage de nourriture là-bas, dit-elle. Et « nous avons des demandes tous les jours d’entreprises en Ouganda, au Pakistan… parce que c’est un problème mondial ».

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