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Les deux hommes sont soupçonnés d'être à l'origine d'un système bien rôdé : en 2013, ils auraient d'abord créé deux sociétés dans les Yvelines, prétendument de BTP, mais qui s'avèrent être des sociétés fantômes ayant vocation à être fermées au bout d'un an, a résumé une source proche de l'enquête. Le fils, un Turc de 26 ans, a été mis en examen le 16 avril pour "travail dissimulé, abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux et escroquerie en bande organisée" et écroué, a indiqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Parisien. Son père, âgé de 51 ans et en Turquie, est recherché.
Une commission de 10 % minimum
Leur unique objet : émettre de fausses factures pour des prestations bidon à destination d'au moins une quinzaine d'entreprises, soupçonnées de complicité, parmi lesquelles un bar des Yvelines ou un volailler de Seine-Maritime, selon cette source. Les entreprises paient les sociétés fantômes pour ces fausses prestations. Les deux suspects prélèvent alors une commission de 10 % minimum sur les versements et rétrocèdent le reste avec de fausses factures sous forme de chèques ou espèces aux entreprises, qui les utilisent pour payer des salaires au noir. "Le montant total de la fraude et le préjudice de l'Urssaf atteignent environ 4 millions d'euros", a précisé une source judiciaire.
Fortes rentrées d'argent
La cellule de renseignements financiers de Bercy, Tracfin, avait signalé des flux suspects à la justice l'an dernier. L'enquête est confiée aux policiers de l'agglomération de Plaisir, dans les Yvelines, épaulés par le groupement d'intervention régional (GIR 78). Pas d'employés déclarés, fortes rentrées d'argent, "retraits d'espèces de plus de 150 000 euros et 20 000 euros transférés en Turquie" : la SARL du père apparaît rapidement "plus que frauduleuse", selon une source proche de l'enquête. Les enquêteurs perquisitionnent son domicile à Saint-Cyr-l'École et celui de son fils, qu'ils ont interpellé le 14 avril, aux Clayes-sous-Bois. Sur place, les policiers ne retrouveront "aucun document justifiant d'une activité des deux sociétés". Dans cette affaire, le gérant d'un bar d'Élancourt, soupçonné d'avoir profité du système, a été placé en garde à vue mais a été laissé libre dans l'attente de suites judiciaires.
4 individus, N°1 monte une entreprise il s’octroie un bon salaire, prime de création d'entreprise, , il embauche n°2. Avec un bon salaire il perçoit prime à l'embauche, exonération, etc. , prend n°3 et 4 au black. Ce qui lui permet de pratiquer des prix raz les pâquerettes souvent réglés en espèce hors charges sociales et TVA.
Phase deux. N°1 dépose le bilan, licencie n°2, les deux s'inscrive à pole emploi, perçoivent de confortables indemnités.
Phase trois : n°2 en fin de droit démarre une nouvelle société, chômeur créateur d'entreprise, embauche n°3, n°1 et 4 au black.
prochaine étape n°3 démarre une société
un responsable de société et un employé bien payé etc. , etc.
Et ceci fonctionnne, BTP, ravalement etc. , permet d'investir dans l'immobilier au pays, au détriment des indemnités chômage, de la Sécu, du Fisc.
Vous en doutez ?, mettez un journaliste d'investigation sur le coup.
99% des patrons de pme du bâtiment se démènent pour survivre face à ce type de concurrence que les nationaux utilisent comme sous traitants.
Je ne vois que ça un peu comme pour le blanchiment de fraudes fiscales concernant des politiques j'espere que taubira ne fera pas preuve de laxisme pour ce genre de truands